La 5G est-elle un gadget ou trace-t-elle un chemin radieux vers de nouveaux usages indispensables ? Va-t-elle abîmer davantage la planète en augmentant l’empreinte carbone de nos communications ? Ou au contraire faciliter la gestion des flux d’énergie et donc la transition écologique ? Nous met-elle dans les mains des Chinois qui dominent le marché ? Ou nous aidera-t-elle à muscler l’économie européenne et la rendre plus « souveraine » ?
Si la 5G soulève tant de réactions, c’est qu’elle incarne le mal qui nous paralyse face au dérèglement climatique. Elle représente une nouvelle accélération, à l’heure où nous avons besoin de penser chacune de nos décisions. Stratégique pour certaines entreprises, elle ne changera pas fondamentalement la vie quotidienne des citoyens et comporte des risques environnementaux.
La 5G mérite une vraie évaluation, qui mettrait en balance les services additionnels qu’elle va rendre et ses possibles impacts sanitaires, environnementaux, géopolitiques.
Fermer sèchement la discussion, en convoquant l’image « d’amish fossilisés » d’un côté ou celle de « pornophiles d’ascenseur » de l’autre, n’est pas la meilleure façon de l’engager.
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